Résumé
"Tremblez, mortels ! Une force sinistre, que l'on croyait depuis longtemps engloutie, s'éveille au sein du trou noir où elle naquit jadis. Tel un voile de ténèbres, elle s'étend sur le pays. Votre sécurité n'est plus qu'une illusion. Car dans chaque ombre, elle veille, se demandant où et quand elle va frapper. Près de vous, bientôt, peut-être... Vous trouverez dans ce volume le village de Hommlet, la malsaine région de Nulb, le Temple du Mal élémentaire - ses ruines et les labyrinthes souterrains qu'elles dissimulent, couloirs obscurs où rôdent monstres terrifiants et clercs maléfiques. Et si vous ne craignez pas de franchir les limites interdites, vous découvrirez peut-être aussi des univers neufs, croiserez le chemin des dieux et des démons ! Pour la première fois, voici une campagne complète qui amènera vos personnages débutants du 1er au 8e niveau - voire au-delà ! Des heures d'aventures vous attendent !
Question encore en Balance : Voulez-vous tester AD&D ou passer sur D&D 5.
Si c'est du D&D5, je suis chaudasse.
Titre de Evènement : Héro & Dragon
Type de partie (campagne/oneshot/autre) : Le temple du mal Elementaire
Description de l’univers : Vous allez jouer cet campagne mythique de Donjon & Dragon
Description du système de jeu : Héro & Dragon
Description et ton de la partie : Médieval Fantastique
Préciser s’il y a du contenu à caractère sexuel, discriminatoire ou violent dans ce jeu : Surement
Groupe :
Klay
Magnus
Entrax
Célos
Anthony
Y a-t’il des joueurs déjà prévus? : aucun
Engagement sur la durée ou non : oui
Types de joueurs recherchés : des joueurs prêt à jouer un vieux module de donjon & dragon.
Dates et horaires prévus (s’il y en a) : En semaine (Le soir)
bon je postule aussi
si il reste une place je postule aussi
Le groupe est complet
INFORMATIONS DESTINÉES AUX JOUEURS
Le village de Hommlet – ou simplement « Hommlet », comme on l’appelle en général – est situé dans la partie centrale de la Flanesse, cette portion connue et « civilisée » du continent Taerik. Ce village de la taille d’un hameau (bien que le conseil local lui ait décerné la première appellation) est situé à environ 48 kilomètres au sud-est de la ville de Verbobonc, à la limite du territoire contrôlé par ce noble Seigneur qu’est le Vicomte de Verbobonc. Il abrite la croisée de plusieurs chemins.
Au nord se trouve le grand fleuve Velverdyve. Le long de sa rive sud court la Basse-route. À de nombreux jours de voyage vers l’est, sur les bords du Lac Aux Profondeurs Inconnues (le Nyr Dyv), se dresse la grande cité fortifiée de Dyvers. Le village de Sobanwych s’élève à peu près à mi-chemin, sur la même route. Sous celle-ci, au sud et à l’est, poussent des kilomètres et des kilomètres d’une forêt (le Bois Noueux), au-delà de laquelle on trouve la Côte Sauvage, la Baie Laineuse et la Mer de Gernat. La route du sud se divise à environ cinq kilomètres de la petite communauté, l’une des branches serpentant en direction de la Côte Sauvage, l’autre traversant la portion inférieure des Collines Kron jusqu’au village d’Ostverk puis tournant vers le sud pour pénétrer le royaume elfique de Célène. La route de l’ouest mène au cœur des hautes-terres des gnomes, traversant au bout d’une journée de voyage la Vallée du Chemin Vert et menant jusqu’aux Montagnes Lortmil.
Hommlet naquit d’une ou deux fermes, d’un relais et d’une forge. Les routes amenaient assez de voyageurs et de convois marchands pour attirer commerçants et artisans désireux de s’installer en cet endroit si fréquenté. Le relais devint une auberge florissante et un charron s’installa au village. D’autres fermiers ainsi que des éleveurs ne furent pas longs à le suivre, les animaux de passage ayant besoin de grain et les clients de l’auberge de viande.
Le village prospérait d’autant plus que le Seigneur du district, débonnaire, n’exigeait que des impôts minimes. Le commerce allait bon train et la région n’était troublée ni par la guerre, ni par les hors-la-loi ou les animaux sauvages. Elle était libre, superbe et profitable – un peu trop même, aux yeux de certains.
Que le mal vint de Dyvers, à l’ouest (comme le prétend un parti) ou qu’il se glissât hors des forêts bordant la Côte Sauvage (ainsi que l’affirment les autres), une chose est sûre : il vint. Au début ce ne furent que quelques voleurs, ainsi qu’un étrange groupe de bandits qui attaquaient les caravanes marchandes. Vinrent ensuite de petits groupes d’humanoïdes – kobolds et gobelins – qui pillaient menu et gros bétail. Les milices locales ainsi que les forestiers d’Ostverk enquêtèrent mais furent Incapables de stopper l’extension du banditisme et du mal.
Un groupe de taudis et leurs habitants pouilleux constituèrent un noyau à partir duquel grossirent les troubles. Un clerc perverti construisit en cet endroit une petite chapelle. Les habitants de Hommlet tendaient à ignorer cet endroit, Nulb, quoi qu’il ne fût situé qu’à une dizaine de kilomètres. Sa position – hors du chemin, le long d’un petit affluent du Velverdyve – était idéale pour les buts que poursuivait cette communauté. Les marécages et les fourrés entourant Nulb devinrent repaires et cachettes 5 de bandits, brigands, ainsi qu’autres hommes ou monstres maléfiques. La chapelle fut transformée en temple de pierre, à mesure que les fidèles apportaient leur obole mal acquise. Les braves gens étaient volés, pillés, réduits en esclavage ou pire, bien pire.
Moins de trois ans plus tard, une forteresse sinistre et imposante entourait l’endroit maléfique, dans lequel des essaims de créatures venaient pratiquer leur culte impie. Les serviteurs du Temple du Mal Élémentaire transformèrent Hommlet et ses environs, à des kilomètres à la ronde, en une parodie de liberté et de beauté. Le commerce cessa, les cultures périclitèrent, la pestilence fit des ravages.
Mais dans leur détestable orgueil, les chefs de ce cancer tentèrent de terrasser les royaumes du nord – dédiés à la cause du bien – qui venaient à la rescousse des terres écrasées par la tyrannie du temple maléfique. Une grande bataille eut lieu.
Lorsque les braves gens de Hommlet virent des flots d’humanoïdes et d’hommes aux robes ocres traverser leur bourgade, fuyant vers l’est ou le sud, ils pavoisèrent, sachant que leurs oppresseurs avaient été vaincus, mis en déroute. Le massacre fut si important, si complète la victoire du bien, qu’en une quinzaine de jours la forteresse du Temple du Mal Élémentaire tomba – malgré l’aide d’un terrible démon. L’endroit fut dévasté puis scellé par de nombreuses bénédictions, avec l’aide d’une puissante magie, pour empêcher le retour de telles abominations.
La vie à Hommlet redevint ce qu’elle était avant l’édification du temple. Durant les cinq années qui suivirent, le village et la campagne environnante s’enrichirent et prospérèrent comme jamais. Un troll monstrueux qui avait pillé un temps la région fut traqué par un groupe d’aventuriers de passage. Ils revinrent au bourg, portant ses cendres et une fortune non-négligeable. Avant d’aller chercher de nouvelles aventures, ils restituèrent aux villageois une partie de leurs biens. Ayant eu vent du mal qui infestait autrefois la région, d’autres aventuriers y vinrent chercher fortune à leur tour. Certains d’entre eux découvrirent des gîtes isolés ainsi que des biens substantiels. D’autres disparurent pour toujours.
Au bout d’un moment, les aventuriers cessèrent d’affluer dans la région. Il ne restait apparemment plus un seul monstre à abattre, pas la moindre trace maléfique à éliminer. Les villageois poussèrent un soupir collectif – certains regrettant le manque à gagner, d ’autres rassurés de voir revenir leur vie paisible – et Hommlet poursuivit une existence tranquille durant quatre années supplémentaires.
Mais soudain, il y a un an, les bandits recommencèrent à infester les routes – infréquemment mais avec succès. Ce genre d’événements n’étant que trop familier aux braves gens de Hommlet, ils firent prévenir le Vicomte d’un possible retour de forces maléfiques dans les environs. Cette information s’est répandue, attirant à nouveau des étrangers au sein du village. Qui ou ce qu’ils sont, nul ne peut en être sûr. Tous prétendent venir pour abattre des monstres et ramener paix et sécurité à Hommlet ; mais les actes sont plus convaincants que les paroles, et le mensonge masque souvent les véritables buts des malveillants.